En Algérie, l'engouement des annonces d'Abdelaziz Bouteflika a laissé place au scepticisme. Devant la Grande Poste d'Alger, des milliers d'étudiants se sont à nouveau rassemblés mardi. Des journalistes de France 24 sont allés à leur rencontre.
"Je manifeste pour dire c'est bon, c'est à notre tour de prendre l'Algérie en main, on veut voir une nouvelle génération et on ne veut plus l'ancienne", confie l'une des manifestantes au micro de France 24. Un autre manifestant espère un prompt rétablissement au chef de l'État algérien, mais voudrait voir un nouveau visage présidentiel, "vraiment présent".
Ils étaient plusieurs milliers d'étudiants, mardi 12 mars, à dénoncer une "ruse" du président Abdelaziz Bouteflika pour se maintenir au pouvoir. La veille, le chef de l'État a annoncé retirer sa candidature à un 5e mandat et a décidé de reporter sine die l'élection présidentielle, prévue le 18 avril.
Les manifestants ont troqué leur pancartes ornées d'un "5" barré de rouge, logo de la contestation initiale contre un 5e mandat, pour le remplacer par un "4+", symbole du prolongement de l'actuel 4e mandat du président Bouteflika, qui expire le 28 avril. Certains brandissent la Constitution algérienne pour contester le report de l'élection présidentielle.
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